Diarra voulait passer le temps.. Une visite touristique ne lui ferait pas de mal, au contraire . Bien qu'elle trouvait sa balade cliché : le port, puis l'église . Peu d'originalité venant d'une artiste .
Puis elle remarqua ce passage à côté de l'église . Un chemin étroit et sombre, les pavés semblaient menés vers le néant, l'absence total . Ce qui piqua la curiosité de la demoiselle qui ne réfléchit pas deux fois et pris le chemin de l'inconnu. Dans cette rue sombre elle ne distinguait pas les murs du sol, elle avançait sans trop réfléchir . Son cœur battait à la chamade, Elle s'imaginait des passages secrets menant a des organisations de la mafia ou autres divagations dans le genre. Au bout de l'impasse il y avait une porte. Rien de très accueillant . Ce qui l'a poussa à ouvrir cette porte, Les yeux scintillants elle espérait se trouver devant une scène qu'elle n'aurait jamais dû voir. A sa grande déception, ce n'était pas le Q. G de malfaiteurs .
C'était une boutique, un homme peu conviviale l'observait droit dans les yeux placé derrière son comptoir, il l'a dévisagé . Quelle étrange ambiance. En regardant de plus près, cette boutique n'était pas une simple épicerie, elle y vendait des armes . C'était impressionnant, les murs y étaient couverts jusqu'au plafond, des armes de toutes sortes, de toutes formes et de couleur différente. Diarra sentait les nombreuses matières c'était plutôt agréable. Elle devait être une des rares personnes à avoir une sensation de bien être devant tous ces objets "contondant", les gens qui se rendent ici doivent certainement, d'habitude, avoir un sentiment de haine et de vengeance...
Elle constata bien vite qu'elle n'était pas seul à admiré tous ces métaux, se trouvait au bout du magasin un jeune homme . Il semblait fascinée par toutes ces armes . Elle voyait une lueur dans ses yeux, d'ailleurs son visage lui était familier . Peut être, venait-il du lycée de Loonart ? Peut importe, elle constatait que lui aussi se sentait bien entouré de toutes ces armes . Il ne semblait pas avoir un certain désir de tuer . Que faisait-il là ? Allait-il s'en acheter une ? Ou allait il rêvassait au milieu de cette ambiance de mort jusqu'à ce que le vendeur le jette dehors ?
L'homme fixait les fait et gestes de l'adolescent avec un regard aussi sombre que l'impasse qui mène à sa porte. Il fallait peut être le prévenir ! cet homme ne semblait pas rire.
Oui, voilà un bon prétexte pour engager une conversation . Elle s'approcha légèrement hésitante du jeune homme :
"Heu.. excuse moi, peut être tu ne devrais pas t'attarder ici... Le vendeur est à la limite de venir t'étrangler ."